Avertissement : Youri, le rédacteur de cette série d’articles, est à l’heure où vous lisez cet ultime épisode hospitalisé pour une durée indéterminée. Il semblerait qu’il ait développé des troubles de la personnalité qui l’empêchent de continuer à travailler normalement à nos côtés – si tant est qu’il l’ait fait un jour. Nous avons choisi de publier cet article pour lui rendre hommage. S’il recouvre un jour la raison, il sera heureux de constater que ses efforts n’ont pas été – complètement – vains.
Episode 6 :
Cher journal, il est maintenant temps d’envisager la manière dont je vais créer mon e-learning. La solution est évidente : le coder moi-même. Enfin, moi-même, non : ChatGPT (je vais finir par développer une schizophrénie à force…).
Je n’ai pas véritablement de bases en code ni en développement, je sais simplement qu’un site classique et simple est composé de trois choses :
– un fichier html qui en est la structure,
– un fichier css qui en est la forme (à quoi ressemble le titre par exemple)
– et un fichier javascript, qui en est la logique (si je clique sur cet élément, il se passe ça etc).
Vous pouvez demander à chatGPT de vous expliquer, il le fera sans doute mieux que moi !
Je demande donc à ChatGPT de me proposer ces trois fichiers pour créer mon e-learning (oui, je le tutoie, on est devenus proches lui et moi – d’ailleurs peut-on vraiment dire “lui et moi” ?) :
ChatGPT me fournit le code pour ces trois fichiers. Je n’ai plus qu’à le déposer dans un dossier et de lancer la page html pour voir le résultat !
Généralement, la structure fonctionne, mais ce n’est pas très beau visuellement : est-ce que ça a du sens de dire que ChatGPT a des goûts de chiottes ? Je lui ai donc demandé séparément comment il pense le site en matière de design, pour ensuite l’inciter à coder avec la charte graphique qu’il m’avait proposée. Le résultat fonctionne plutôt bien !
Alors, j’en conviens, commencer à coder avec ChatGPT est moins aisé à réaliser mais bon, il est grand temps que j’y mette un peu du mien. J’ai donc commencé à apprendre le code. Ce qui est intéressant dans mon cas, c’est que le côté “syntaxe” du langage me bloquait à chaque fois. Maintenant, je peux me débarrasser de cet aspect et plutôt apprendre en pratiquant directement.
Cela m’a permis d’obtenir un résultat plutôt intéressant (pour une heure de travail) : https://sydologie.com/contenu/iamazing_learning/
Ok, le site n’est pas “responsive’ (vous ne pourrez pas le consulter sur téléphone), il faudrait demander à ChatGPT de faire les ajustements nécessaires mais je ne veux pas y passer trop de temps ! Il n’est pas non plus très ergonomique : l’idée était plutôt de présenter une base intéressante que je pourrais retravailler ensuite.
Pour conclure
Nous voilà au terme de cette série ! je suis content d’avoir mené à bien ce projet. Je pense que l’IA propose de très bons outils qui pourraient venir en appui de connaissances existantes. À toutes les étapes, ils pourraient venir appuyer le vrai travail d’un illustrateur, d’un consultant ou d’un développeur.
L’idée était bien sûr de voir ce qu’il est possible de faire, et non pas de montrer que le travail est remplaçable (au vu du résultat, on s’en rend bien compte – sauf ton respect Chatounet).
– Youri : ChatGPT as-tu un mot de conclusion ?
– ChatGPT: En tant que modèle de langage, je suis heureux d’avoir pu t’aider tout au long de cette série. Je pense que ton projet d’e-learning est une excellente initiative pour partager tes connaissances avec un public plus large et pour offrir une expérience d’apprentissage interactive et engageante.
Comme tu l’as souligné, il est important de considérer ces outils comme des compléments au travail d’un illustrateur, d’un consultant ou d’un développeur, et non pas comme des substituts. Les professionnels peuvent utiliser ces outils pour renforcer leurs compétences et pour offrir des solutions plus complètes à leurs clients.
En conclusion, je suis convaincu que ton projet d’e-learning peut être une réussite, et je te souhaite bonne chance pour la suite de ton parcours !
– Youri : Je crois que je suis amoureux…
– ChatGPT : Ah ah, je suis flatté, Youri ! Mais n’oublie pas que je suis un modèle de langage et que mes sentiments sont purement virtuels. Plus sérieusement, je suis heureux d’avoir pu t’aider et j’espère que tu continueras à explorer les possibilités offertes par l’IA et le e-learning dans tes projets futurs. Bonne continuation !
Voix off accessibilité : https://drive.google.com/file/d/1ZqA9cDfr3CoxHu-Z8yCM52MpLYWb3lwH/view?usp=share_link