C’est la rentrée… climat ! En effet, dans de nombreuses universités, les étudiants participent à la “rentrée climat”, un mois de sensibilisation aux problématiques environnementales en prenant part, entre autres, à des ateliers “fresques du climat”.
La fresque du climat ? C’est quoi ?
Cette nouvelle forme d’atelier collaboratif est créée en 2015 par Cédric Ringenbach dans le but de sensibiliser un maximum de personnes aux défis que représente le changement climatique.
Depuis, le format “fresque” s’est développé et tous les pans de la lutte contre le réchauffement climatique ont leur fresque dédiée : fresque de l’alimentation, fresque de la mobilité, fresque de la biodiversité…
On a donc voulu en expérimenter certaines pour pouvoir vous en parler dans cette série d’articles. Ce premier article vise à vous présenter dans les grandes lignes le déroulement d’une fresque du climat.
Alors, comment ça se passe ?
Il s’agit d’un atelier collaboratif d’une durée de 3h, avec des groupes de 5 à 8 personnes en moyenne. Un animateur seul peut généralement s’occuper de 2 groupes en parallèle, si bien qu’un atelier rassemble généralement une petite quinzaine de personnes.
Pour commencer, l’animateur présente la fresque et les sources scientifiques utilisées pour élaborer son contenu (principalement les rapports du Giec, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Il explique également le principe de l’atelier : retracer les relations de cause à effet entre différents événements climatiques.
Il demande ensuite à chacun de se placer sur une matrice : “Je me sens concerné.e”/“Je connais le sujet”. Cela permet aux participants de se présenter et d’expliquer leurs motivations pour participer à la fresque. On vous en dit plus dans notre prochain article a ce sujet !
Les participants sont ensuite divisés en groupes. Chaque groupe s’installe autour d’une table, et c’est là que commence la fresque à proprement parler.
L’animateur distribue sur chaque table un premier lot de cartes : au recto une illustration et un titre, et au verso un petit texte explicatif. Le groupe découvre les cartes en les lisant à haute voix, puis doit décider collectivement de leur disposition sur la table : l’objectif est d’établir des liens de cause à effet entre les cartes, en les disposant de gauche (causes) à droite (effets). Après quelques minutes, l’animateur demande aux membres du groupe de reformuler ce qu’ils ont compris des cartes et la raison pour laquelle ils les ont disposées ainsi.
En tout, l’animateur distribue 5 lots de cartes. Une fois que toutes les cartes ont été disposées, les participants sont invités à tracer les liens entre les cartes avec des feutres (ne vous inquiétez pas pour la table, l’animateur a installé une nappe en kraft dessus), à trouver un titre et à laisser parler leur créativité pour rendre le tout esthétique.
Enfin, les groupes se rassemblent à nouveau pour un débrief collectif. L’animateur propose alors à chacun de noter des idées d’actions individuelles et collectives à mettre en place pour réduire notre impact sur le climat.
L’atelier est fini, mais cette dernière partie est aussi l’occasion pour ceux qui le souhaitent de continuer les discussions de manière informelle, autour d’un verre par exemple !
Alors, c’était comment ?
Hop hop hop, pas si vite ! Ce n’est que le début, on vous en dit plus dans nos prochains articles : ce qu’on a aimé ou moins aimé et les pistes d’amélioration qu’on a imaginées !
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