Proposer un enseignement attractif pour les apprenants est un but partagé par tous les formateurs. Mais cet objectif peut être difficile à atteindre car ceux-ci reçoivent peu de retours sur leur travail. Ce constat est le point de départ du programme “Mesures pour l’efficacité d’enseignement”, créé par Bill Gates.
Lors de sa conférence sur l’éducation et le “feedback”, Bill Gates débute en soulignant les résultats peu encourageants des USA dans l’apprentissage de l’écriture et de la lecture. Ses chiffres, tirés d’une enquête PISA de l’OCDE, montrent que le Canada, l’Australie ou même le Japon sont plus efficaces dans leur enseignement. Leur point commun ? Ils possèdent tous un programme de suivi et d’évaluation des compétences des professeurs. Il cite pour exemple Shanghai, première du classement. Là-bas, les professeurs se réunissent pour échanger sur leurs expériences, s’évaluent mutuellement, et en tirent des leçons.
Mais alors comment améliorer l’enseignement ? L’initiative “Mesures pour l’efficacité d’enseignement”, lancée en janvier 2013, propose plusieurs réponses. Les 3000 enseignants participants ont utilisé des méthodes innovantes : questionnaires d’évaluation du professeur par les élèves, capture vidéo des cours, échange de classes… Tout cela sert non seulement à évaluer quels professeurs sont les plus performants mais aussi comment les moins efficaces peuvent s’améliorer.
Ces expériences ont notamment montré que les enseignants produisaient les mêmes résultats, quel que soit le groupe d’élèves, bon ou mauvais. Cela a permis de déterminer quelles etaient les techniques pédagogiques les plus efficaces, qui s’adaptent à tous les publics, sans prendre en considération le niveau des élèves.
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