Représentations visuelles de données, les infographies rendent les informations plus lisibles et plus compréhensibles. Elles peuvent être de formidables outils pédagogiques, à condition de suivre quelques règles.
Une bonne infographie doit s’appuyer sur suffisamment de contenu
Pour que l’infographie soit utile à votre discours, elle doit contenir suffisamment d’informations. Raisonnez en termes de plus-value : une infographie n’a en effet pas d’intérêt, si elle ne représente graphiquement qu’un nombre minime de données, que vous pourriez aisément intégrer à votre discours sans le surcharger.
Une bonne infographie doit être simple
Puisqu’elle doit permettre de décomplexifier le discours, l’infographie doit être simple. Si elle doit contenir suffisamment d’informations, elle ne doit pas non plus en contenir trop. Souvenez-vous donc que le mieux est l’ennemi du bien et restez lisible. Incorporer une dizaine de données maximum, parait être une bonne moyenne.
Une bonne infographie doit être cohérente
La première question à se poser est : « qu’est-ce-que je veux représenter ? ». L’infographie doit se construire de la même manière qu’un texte : une introduction, un raisonnement, une conclusion. L’idée est de ne représenter que les données qui ont un intérêt pour le sujet que vous traitez. Sélectionnez soigneusement vos données et laissez de côté celles qui ne correspondent pas exactement au sujet que vous abordez.
Une bonne infographique hiérarchise les informations
Une fois vos informations sélectionnées, hiérarchisez-les. Celle que vous jugez comme étant la plus importante, la donnée centrale, devra sauter aux yeux. Il faut qu’elle puisse être identifiée immédiatement, donnez-lui donc graphiquement plus d’importance qu’aux autres : code couleur différent, taille plus importante, place centrale, etc. À l’inverse, les informations secondaires pourront être représentées en plus petit.
Une bonne infographie, c’est aussi un bon graphisme
L’objectif d’une infographie est de frapper la mémoire visuelle de celui qui la voit, afin qu’il s’en souvienne. Le graphisme est donc central. Par exemple, vous pouvez utiliser des couleurs vives dont vos apprenants se souviendront. Mais attention à ne pas trop agresser la rétine de votre public ! Par exemple, si votre infographie doit représenter une évolution, il peut être judicieux d’utiliser une seule couleur déclinée en plusieurs tons (du plus clair au plus foncé), pour la symboliser.
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Source image à la Une : Flickr/Daniel Zeevi
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