Le tableau blanc interactif (ou TBI) est, comme semble vouloir l’indiquer son nom, un tableau, blanc, interactif… Aujourd’hui présenté comme un outil pédagogique révolutionnaire par toute une génération d’enseignants, le TBI souffre cependant d’un certain manque de fonctionnalités qui pourraient faire de lui un incontournable de l’enseignement.
Si on devait donner une définition simple (voire simpliste) du TBI, on dirait qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une souris d’ordinateur améliorée… Plus précisément, il s’agit d’un tableau blanc sur lequel on projette le contenu d’un ordinateur avec lequel on va pouvoir interagir grâce à un stylo prévu à cet effet. Si l’idée semble très bonne, force est de constater que la réalisation n’est pas véritablement à la hauteur. Et c’est surtout par son manque de (bonnes) fonctionnalités que pèche le TBI. Une fois installé, vous pourrez notamment dessiner sur l’écran et garder les captures de vos œuvres. Vous pourrez également déplacer des objets voire même bénéficier d’une reconnaissance automatique de l’écriture (si vous tombez sur un stylo assez maniable et un tableau qui fonctionne). Bien, bien, bien…
Bilan du TBI
Mais alors s’il y a un tel manque d’applications pédagogiques pour TBI, pourquoi les développeurs et fabricants ne se lancent pas dans un système d’AppStore à l’instar d’Apple ? Imaginez un peu, si iPad eut été lancé avec pour seules fonctionnalité un traitement de texte, Paint et une fonction J9… Un peu léger n’est-ce pas ?
Et bien c’est aujourd’hui le triste bilan que l’on peut faire des TBI. En témoigne le constat du gouvernement québécois, qui après avoir investi près de 240 millions de dollars de TBI dans ses écoles comprend maintenant qu’ils ne sont utilisés que pour la projection…
Pour autant, il faut bien reconnaître que l’objet interpelle et suscite l’intérêt des plus jeunes, ravis d’apprendre leurs tables de multiplication sur un écran plutôt que sur un cahier 21×29,7 petits carreaux. Nul doute que pour ce type d’apprenant le TBI améliorera l’attention voire la mémorisation. Reste à savoir si la farce fonctionnera avec des publics adultes ou même adolescents.
Et quand on sait qu’un tableau interactif se négocie entre 500 et 5.000€, on se dit que ça fait peut-être un peu cher pour une souris…
LES + :
- On ne se salit pas les mains avec un stylo interactif
- Plus besoin d’éponge non plus.
- Intéressant pour un public jeune
LES – :
- Le prix (de 500 à 5.000€)
- Nombre d’applications limité
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