Comment organiser sa veille pédagogique (quand on n’est qu’une rookie) ?

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Lorsque l’on arrive dans un nouveau domaine, que l’on commence un tout nouveau métier, on est (normalement) super-motivé ! Par contre, la peur d’être perdu(e) au milieu de toutes les nouvelles notions et les outils est également présente. Une des premières étapes est de se lancer dans la veille pédagogique
 

La veille pédagogique, quésaco ?

 
Si l’on décompose les deux termes, le petit Larousse nous donne :
– Veille (nom féminin) : Action de monter la garde, en particulier de nuit. « Tour de veille ».
– Pédagogique (adjectif) : Relatif à la pédagogie, à la manière d’enseigner.

Du coup, il faudrait monter la garde, plutôt de nuit, sur tout ce qui s’articule autour de la pédagogie… Humm… Et on dort quand ?

Dans les faits, il ne faut évidemment pas prendre la définition au pied de la lettre. Il s’agit surtout de se tenir informé régulièrement des sujets qui nous paraissent pertinents par rapport à la pédagogie.
 

Maintenant que l’on en sait un peu plus, comment on s’y prend ?

 
Comme on est une rookie de la pédagogie, on va plutôt y aller progressivement et commencer par du facile. C’est comme lorsqu’on commence à cuisiner : on essaye d’abord de faire un gâteau au yaourt plutôt que s’attaquer directement au mille-feuille !
 

Première étape : Choisir le(s) thème(s) qui nous intéresse(nt)

 
Au début, on ne connaît pas encore bien le domaine, on ne sait pas sur quel sujet se pencher. Mais pas d’inquiétude, ce n’est pas bien grave ! Il faut bien commencer quelque part, et suivre dans un premier temps des sujets macro nous est utile pour apprivoiser la pédagogie. Au fil du temps et des points rencontrés, notre recherche s’affinera.

De mon côté, j’ai décidé de me concentrer sur les méthodes d’apprentissage liées aux neurosciences. J’ai découvert ce sujet récemment et je souhaite en apprendre plus car c’est un pan important de la pédagogie.

Le deuxième sujet autour duquel je vais concentrer ma veille est celui du digital. Au vu du contexte actuel, le digital est amené à prendre une place de plus en plus importante dans le milieu de la formation. Le sujet m’intéresse d’autant plus que la structure dans laquelle je vais faire mon apprentissage souhaite digitaliser une partie de ses formations.
 

Deuxième étape : Se focaliser sur quelques supports

 
Aujourd’hui, nous avons la chance d’avoir accès à de nombreux supports (vidéos, blogs, podcasts, magazines, etc.) pour nous informer, mais cela peut parfois être un inconvénient. Comme pour les thèmes, il faut donc faire un choix. Selon ses préférences, il vaut mieux se concentrer sur deux supports pour ne pas trop s’éparpiller.

Pour ma part, je préfère mixer un support visuel (internet) avec de l’audio (podcast) pour varier les plaisirs et stimuler différemment mon cerveau !

Pour ce qui est d’internet, il existe des outils de “collecte” qui permettent de centraliser les pages internet que l’on souhaiterait lire (exemple : getpocket.com).

Certains outils peuvent récolter au même endroit les sites que l’on apprécie et les trier sur des sujets prédéfinis (exemple : theoldreader.com).

Pour le moment, je n’ai pas encore choisi de moyen de synthétiser le fruit de ma veille. Je me concentre dans un premier temps sur la collecte et la lecture d’une multitude de sites. Grâce à cela, je pourrai affiner ma veille pour ne retenir que les sites que je trouve pertinents.
 

Troisième étape : Trouver un moment quotidien ou hebdomadaire pour entretenir sa veille

 
Faire une veille pédagogique demande un minimum d’investissement. Il est conseillé de s’y astreindre régulièrement pendant un temps court, plutôt que d’y passer une demi-journée, voire une journée, une fois par mois.

L’idéal est de voir son moment de veille comme un moyen soit de commencer sa journée, soit de faire une pause dans son travail, ou encore passer le temps dans les transports en commun.Personnellement, j’aime bien prendre un temps après la pause-déjeuner pour survoler les différents liens que j’ai enregistrés. Cela me remet tranquillement au travail pour l’après-midi.

C’est parti, on se lance !

On a vu la théorie. Maintenant le plus dur, c’est de se lancer ! Comme pour le vélo, c’est parti, on enlève les petites roues.
Si la veille pédagogique vous semble encore floue pour le moment, elle s’affinera et se développera avec le temps, en restant régulier. Vous pourrez organiser votre recherche sur plusieurs thématiques et supports. Et n’oubliez pas de partager le fruit de vos recherches avec d’autres pour multiplier les effets !
 
 
Bon courage !
 
 
 
 

 
 
 
 

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 2 commentaires


  • Cécile Golfier-Salles

    Merci pour cet article… la veille est une routine qui n’est pas réservée aux « petits jeunes » de la pédagogie, elle fait pleinement partie d’un métier en contante évolution… une obligation pour qui aime son métier… d’ailleurs la veille fait partie des compétences clés inscrites au référentiel des métiers de la pédagogie.

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  • Ufas

    C’est un sacré chantier si on veut bien faire les choses

    Répondre

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