Vous devez mettre en forme un document, mais voilà, vous n’êtes pas graphiste… Pas de panique ! Ce n’est pas nécessaire d’être un pro, ni d’avoir des outils sophistiqués pour réaliser quelque chose de limpide. Si votre contenu est bien pensé en amont, la structure vient naturellement.
Travaillez le fond
On a beau travailler le graphisme autant qu’on veut, si le contenu n’est pas structuré correctement, on ne fait que décorer. À l’inverse, un contenu bien pensé est déjà clair en soi, et un petit travail de graphisme suffit pour sublimer votre document. Au delà de l’évidente nécessité d’avoir un découpage global, on peut aussi imaginer des encarts, des mises en exergue, qui vont ponctuer le document et faire respirer les pages. Le cheminement narratif n’a pas forcement besoin d’être linéaire !
Respectez la hiérarchie
Bien, votre contenu est prêt, et structuré comme il faut. Désormais, il s’agit de rendre cette hiérarchie encore plus évidente. Pour cela, il s’agit de jouer avec des contrastes de taille de police, de couleur, et de typographie. N’hésitez pas à amplifier ces effets et à les mélanger (grand + majuscules + couleur dense / petit + minuscules + couleur atténuée). Par contre, restez sobre avec les polices de caractère : 2 ou 3 maximum. La plupart du temps, il suffit d’utiliser les déclinaisons d’une même famille (light, bold, italic, condensed, etc.) Ah, et n’étirez pas les caractères, sous peine d’être maudit par 7 générations de typographes.
Restez simple
Évitez à tout prix le superflu ! Chaque élément graphique doit avoir une raison d’être. Un cadre de couleur n’est utile que s’il met en valeur un contenu. Une illustration ou une photo doivent appuyer le propos. De plus, l’unité (de couleur, de formes) est importante, sous peine de briser la hiérarchie des informations. Si possible, faites des démarcations nettes lorsque deux contenus différents cohabitent sur la même page. N’hésitez pas à rajouter des pages pour bien aérer votre document. Un livret de 20 pages aéré est toujours plus agréable à lire qu’un livret de 10 pages surchargées.
Cherchez l’équilibre
En parlant d’aérer, ne négligez pas les blancs lorsque vous composez ! Chaque élément que vous ajoutez va modifier l’espace négatif de votre page, alors tâchez d’équilibrer le tout. Jouez sur l’alignement des paragraphes (fer à gauche, centré, à droite, justifié), mais ne les mélangez pas trop. Pour éviter une mise en page trop statique, optez pour l’asymétrie. La clef d’une composition simple et efficace est de diviser la page en tiers (horizontalement et verticalement), et de caler les éléments sur ces lignes de force. Pour apporter un peu de dynamisme, vous pouvez aussi jouer sur les marges.
Pensez autrement
Lors de la rédaction, vous travaillez probablement sur un logiciel de traitement de texte, et votre contenu est agencé de façon linéaire : de haut en bas, et de gauche à droite. Il faut alors changer de point de vue pour déconstruire, puis reconstruire votre document. Pensez vos pages selon un principe de grille, et divisez les en espaces distincts. Même pour une page avec beaucoup de texte, il y a d’autres solutions qu’une tartine de paragraphes : essayez de passer votre texte en 2 ou 3 colonnes (même sous Word, c’est possible).
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