On a trop souvent tendance à voir l’éducation comme une suite linéaire et logique. Chaque nouvelle année préparerait à la suivante, l’objectif final étant un diplôme de la plus prestigieuse école possible. Mais l’éducation formatée nous fait oublier que chaque élève a ses particularités et ses talents.
Plutôt que de chercher absolument à former des futurs étudiants de grandes écoles, peut-être devrait-on plus intéresser les élèves. Non seulement les intéresser aux cours, mais aussi leur permettre de développer des passions. C’est là la “révolution” de l’éducation proposée par Ken Robinson.
Dans notre système actuel, la scolarité est standardisée, comme si tous les élèves fonctionnaient de la même manière et au même rythme. Il reste donc très peu de place pour développer des talents personnels. Or, ce sont ces talents et intérêts particuliers qui permettent ensuite de choisir une activité professionnelle que l’on aime.
Sans cela, l’étudiant le plus brillant peut se retrouver à faire quelque chose qui ne l’intéresse pas. L’école devrait donc permettre aux élèves de découvrir leurs centres d’intérêts, sans les hiérarchiser. Et donner ensuite les moyens aux jeunes de faire ce qui leur correspond vraiment.