L(M)S béton ?

|  Laissez vos commentaires

“Bonjour, pourriez-vous nous aider à choisir notre LMS, LXP ou encore LCMS ? » “Quel LMS nous conseillez-vous ?” “Entre 360Learning et MySkillCamp, vous préférez quoi ?”
 
STOP ! Et vous ? Entre un cannelé et un banofee, vous préférez quoi ? Quel rapport entre un LMS et un dessert gourmand me direz-vous ? Le choix d’un LMS comme celui d’un dessert est à la fois cornélien et très personnel.
 

Alors, on choisit un LMS ?

 
Je m’explique : tout dépend de l’utilisateur que vous êtes, concepteur·rice ? administrateur·rice ? Et quel est le public visé par la formation ?.. Apprenants, concepteur·rices ou encore administrateur·rices : toutes ces personnes doivent être à l’aise avec la plateforme selon leurs besoins respectifs. Nous vous invitons donc en premier lieu à réfléchir aux personnes qui vont utiliser la plateforme, à leurs besoins en matière de fonctionnalités (usages) ainsi qu’à leurs éventuelles difficultés : qui sont vos apprenants ? Qui va être amené à utiliser la plateforme pour créer les parcours ? Qui a besoin d’avoir un suivi des formations et des parcours des apprenants ?
 
Une fois les utilisateurs (apprenants, concepteur·rices et administrateur·rices) et leurs besoins définis et une pré-sélection faite de plateformes LMS, n’hésitez pas à les tester vous-même. Au-delà des fonctionnalités classiques que la plupart des LMS du marché partagent, votre ressenti et votre aisance sont importants. Au-delà de votre expérience utilisateur, celles des autres utilisateurs, la qualité de la documentation pour répondre à vos questions ou encore la relation client sont aussi des critères cruciaux.
 

Mais, pourquoi un LMS ?

 
De ce travail d’analyse de votre propre besoin, il est temps d’en tirer des conclusions ! Et une des conclusions qu’on oublie trop souvent est “je n’ai finalement pas besoin d’un LMS (en tout cas, dans un premier temps)” : il ne faut pas avoir peur de prononcer ces mots !
 
Prenons un exemple : vous êtes un formateur (ou plus largement un organisme de formation) et vous souhaitez proposer des contenus asynchrones à vos apprenants avec qui vous partagez des temps synchrones (classes virtuelles ou séances en présentiel) pour enrichir l’expérience apprenant (et faire du blended-learning, le Saint-Graal).
 
Avoir une plateforme LMS comme Moodle dans laquelle vous hébergez vos contenus est une solution. Mais, il y a un risque que cela vous prenne plus de temps que de préparer vos temps de formation synchrones (surtout si au final vous n’utilisez qu’une part réduite du potentiel de la plateforme).
 
Dans ce cas, que pensez-vous d’avoir un Google Drive, un Microsoft Sharepoint ou encore un Padlet pour partager vos ressources avec vos apprenants ? En sachant que vos ressources partagées en lien peuvent être diverses : vidéos hébergées sur YouTube, un Genial.ly, des notes ou encore un module e-learning créé sur Didask.
 
Pour l’anecdote, au Bahut, l’école des Digital Learning Managers, après s’être posé la question du LMS, on a finalement opté pour un Microsoft Sharepoint, on crée un site par promotion via lequel on partage des contenus de différentes natures ou des actualités et on gère un agenda partagé !
 
Je ne vous dis pas que c’est le remède miracle mais c’est une solution parmi d’autres à garder en tête afin notamment de tester l’introduction de temps asynchrones avec vos publics avant de proposer davantage de contenus pédagogiques, ce qui nécessitera une structuration plus complexe !
 
Comme dans notre exemple, les temps synchrones au cœur du dispositif permettront de discuter avec les apprenants de l’usage de l’environnement numérique d’apprentissage créé. Cela vous permettra de vous lancer, de tester, d’obtenir des retours utilisateurs et d’affiner vos besoins en vue de la rédaction d’un cahier des charges pour un environnement numérique d’apprentissages plus complexe, qui pourra prendre comme matérialité une plateforme LMS (pas sûr hein).
 
Si vous avez une idée folle, un besoin, que vous voulez tester avant d’envisager un développement plus large, vous pouvez aussi penser à un développement en No Code pour la création d’un environnement d’apprentissage simple (On ne vous dit pas là de réinventer la roue en créer un n-ième LMS) ! Au Bahut, on sensibilise les apprenants à ces technologies afin qu’ils puissent donner vie à leurs idées les plus folles !
 

Un point de vigilance : “une seule porte d’entrée !”

 
Afin d’éviter un décrochage dès les premiers usages, veillez à faciliter l’accès à votre environnement pour vos apprenants : un seul lien avec un seul login et mot de passe (ou pas obligatoirement d’ailleurs). Même si vous utilisez de multiples outils, votre tambouille technique en tant que concepteur n’intéresse pas votre apprenant : nous militons pour que les outils de conception s’effacent pour que l’expérience “apprenant” soit la plus fluide possible !
 
Pensez aussi à accompagner vos apprenants lors de la découverte de leur environnement numérique. Ce qui est évident pour vous (qui baignez dedans au quotidien) ne l’est pas toujours pour eux !
 

Kreatys – La réalité simplifiée

 
N’oubliez donc pas qu’un environnement numérique d’apprentissage peut prendre autant de forme que vous le souhaitez : soyez créatif, faites vous plaisir, testez et soyez à l’écoute de vos utilisateurs !!!
 
À bientôt pour un nouveau coup de gueule.
 
 
 


 , ,

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.