Pédagogies Actives, Ludiques et Participatives

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Début juin, le site « Formavox » a publié un article intitulé « Top 5 et Flop 5 des pédagogies actives, ludiques et participatives : avantages et inconvénients ». Petit focus sur ces pédagogies.

De quoi parle-t-on exactement ?

La pédagogie active part du constat que nous n’apprenons pas en étudiant des règles et des lois, mais plutôt par l’expérience : la démarche naturelle d’apprentissage est l’essai, l’erreur et le tâtonnement. La pédagogie active propose alors à l’apprenant de devenir acteur de sa formation, et l’invite à construire son apprentissage à travers des situations de recherche.

Si la pédagogie active vous intéresse, n’hésitez pas à googler Montessori ou Freinet qui ont fait tout un tas de travaux sur le sujet.

L’article de « Formavox » parle aussi de pédagogie participative et de pédagogie ludique. Pour nous, ce sont des outils utilisés pour mener une pédagogie active. Le premier, comme son nom l’indique, permet de faire participer les apprenants, à travers des exercices de groupe, des activités, voire même en participant au choix de la méthodologie adoptée ou du sujet traité.  La seconde se porte sur l’utilisation du jeu dans l’apprentissage : l’individu apprend par le jeu, à son rythme, sans même vraiment se rendre compte qu’il apprend. Dans les deux cas, l’apprenant est acteur et moteur de son apprentissage.

A quoi ça sert ?

Lors de formations en entreprise, par exemple, la pédagogie active permet à des individus qui n’ont plus forcément l’habitude d’apprendre de manière formelle de découvrir une nouvelle forme d’apprentissage.

En effet, la pédagogie active (et toutes les pédagogies qui en découlent) présente de nombreux avantages. Déjà, elle se démarque des logiques très descendantes de la pédagogie traditionnelle : il n’y a plus le formateur d’un côté et le groupe d’apprenants qui subissent son savoir de l’autre. La pédagogie active crée une dynamique de groupe positive qui facilite les échanges et les interactions au sein du groupe. Ensuite, elle capte l’attention des apprenants, booste leur intérêt et leur motivation : ils participent et peuvent même prendre le contrôle de leur apprentissage.

Enfin, l’apprentissage en lui-même se trouve facilité : les apprenants sont plus réceptifs car ils construisent eux-mêmes leur savoir.

Ça marche à tous les coups ?

Mettre en place une pédagogie active demande beaucoup de travail, tant sur le plan du contenu et du contenant de la formation que sur le plan humain.

Le plus difficile dans la pédagogie active est sans doute de définir un contenu de formation qui permet d’atteindre les objectifs de formation fixés, tout en respectant les rythmes et les modes d’apprentissage de chaque apprenant. Pour cela,  il faut repenser tout le déroulé de la formation en y intégrant des jeux ou des activités en groupe, et en alternant des phases théoriques et des phases pratiques, par exemple.

Sur le plan humain, la pédagogie active pose également certains challenges. Elle oblige le formateur à revoir sa posture : il n’est plus le « fournisseur de savoir », mais plutôt un accompagnateur dans la construction du savoir. Les apprenants peuvent être déroutés par cette nouvelle approche, voire avoir certains a priori. C’est encore plus vrai pour tout ce qui traite du jeu : certains risquent d’y voir un manque de sérieux et de professionnalisme.  C’est alors au formateur de guider, proposer et animer les différentes étapes de la formation pour dépasser ces a priori.

Même si une pédagogie active demande plus d’efforts au formateur pour la mettre en place et même si elle se heurte sans doute à quelques sceptiques,  elle devient aujourd’hui indispensable pour motiver les apprenants et les aider à mieux mémoriser.


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